Je vous retrouve aujourd’hui pour un nouveau bilan de mes visionnages de 2021 où je vais vous parler de films. Mon score est bien moins élevé qu’en 2020 où le projet Les femmes coréennes dans la production audiovisuelle avait joué une grande place. En effet, même si j’ai relancé le projet en 2021 et que je visais un haut objectif dans le challenge de Rattrapage, les circonstances ont fait que je n’ai pas pu regarder autant de productions que je l’imaginais. J’ai vu la plupart des films en début d’année avant d’abandonner ensuite toute fiction asiatique et de ne reprendre qu’en fin d’année. J’ai tout de même réussi à voir un score rond de 10 films ! Et en plus, j’ai varié les nationalités puisque j’ai vu 5 films coréens, 1 film japonais, 3 films chinois et 1 film taïwanais. J’ai regardé quelques films en visionnages communs et j’apprécie toujours ces moments de partage. J’en prévois plusieurs en 2022 et j’espère atteindre 36 films asiatiques vus en fin d’année en ne dépassant pas la moitié de coréens. Dans la mesure du possible, je regarderai aussi un maximum de films réalisés par des femmes. Résultats en 2023 ! 😉










Mon exploration des films côté Corée du Sud est très variée avec une comédie politique, un space opera, un film indépendant sur l’immigration, un film choral de romances et un thriller dramatique ! Dans Honest candidate de Chang Yoo Jung (2020), Ra Mi Ran incarne avec brio une politicienne concourant pour son quatrième mandat et qui ne peut soudainement plus mentir. Sa franchise très brute donne lieu à quantités de scènes drôles ainsi qu’à des moments plus touchants. Space sweepers de Jo Sung Hee (2021) se passe en 2092. Song Joong Ki, Kim Tae Ri, Jin Seon Kyu et Yoo Hae Jin forment une équipe de choc pour récupérer les déchets flottant dans l’espace jusqu’à ce qu’il découvre un robot cachant en réalité une arme de destruction massive. Avec des effets spéciaux très réussis et une histoire prenante, le film aborde aussi des thèmes sociétaux. Dans In between days de Kim So Young (2007), une jeune immigrée coréenne essaye de s’intégrer après son arrivée aux États-Unis. Vouant un amour à sens unique à son meilleur ami, elle devient de plus en plus isolée. New year blues de Hong Ji Young (2021) met en scène quatre agréables romances avec Kim Kang Woo et Yoo In Na, Yoo Yeon Seok et Lee Yun Hee, Lee Dong Hwi (et sa soeur Yeom Hye Ran) et Chen Du Ling et Choi Soo Young et Yoo Teo. Dans le très poignant Innocence de Park Sang Hyun (2020), Shin Hae Sun incarne une avocate qui va défendre sa mère souffrant de trouble de la mémoire accusée d’homicides.
Je n’ai regardé que des romances chinoises et taïwanaises. Si Man in love de Yin Chen Hao (2021) est un drame très fort émotionnellement avec la quantité de malheurs qui arrivent à nos protagonistes, les autres productions chinoises sont plus légères. Dans Suddenly seventeen de Zhang Mo (2016), une jeune femme de 28 ans retrouve la mémoire de ses 17 ans en mangeant des chocolats magiques mais surtout elle se redécouvre. Love the way you are de Zhou Tong et Dai Meng Ying (2019) est une adorable romance scolaire. How long will I love U de Lun Xu (2018) apporte du fantastique avec deux protagonistes se réveillant partageant le même appartement alors qu’ils ne vivent pas à la même époque.
Pour le Japon, je n’ai regardé qu’un film d’animation avec Mary et la fleur de sorcière de Hiromasa Yonebayashi (2017). Il s’agit d’un joli récit initiatique où l’héroïne apprend à s’accepter telle qu’elle est et à découvrir ses propres forces.